lundi 7 décembre 2009
Le blog change d'adresse
mardi 1 décembre 2009
Cutecutecute
Via Nora (you're not alone girl)
Une vidéo qui ne fait que renforcer ma décision de changer de chat.
mardi 24 novembre 2009
L'informatique, 6eme sens humain. Ou pas.
C'est aussi ce qui m'exaspérait chez une catégorie de mecs de quarante ans qui se permettaient des propos sur internet qu'ils n'auraient jamais tenus IRL. Il ne s'agissait même pas du confort de l'anonymat puisqu'ils le faisaient sous leur identité civile, ni du plaisir de parler à une inconnue, ils s'adressaient à des femmes qu'ils croisaient régulièrement au travail. Mais seulement, dans leur esprit, c'était pas pareil, c'était internet. Cette inconscience qu'il y avait une portée des actes et des paroles sur le web m'ahurissait.
Bref.
Certains vont dire que ce n'est pas une grande nouveauté et pourtant si parce que je rappelle à toutes fins utiles que Minority Report, jusqu'à preuve du contraire, c'est un film, une fiction. Le vrai argument, c'est que ça fait un moment qu'ils y travaillent à ce 6eme sens mais là, ils ont quand même l'air de bien avancer - et ça ouvre un champ des possibles aussi abyssal que ma perplexité.
En deux vidéos. Dans la première, sa directrice raconte les recherches du petit fou.
Dans la seconde, c'est Pranav Mistry le dingo lui-même qui raconte ses inventions.
Quand je regarde ça et qu'après je me connecte à Facebook, j'ai l'impression d'essayer d'allumer ma clope avec un silex.
lundi 23 novembre 2009
BBBBB, fontaine, crème anti-cerne et canard
Vingt minutes plus tard, j'ai dit que c'était quand même un peu nase qu'il n'y ait pas d'écureuil.
Mais après ça, j'ai décidé qu'il était vital à mon bien-être de voir des animaux en-dehors des vidéos youtube.
Donc le lendemain, j'ai vu Nadia Daam.
Elle avait des lunettes.
(Je mens, en fait c'était le même jour mais mon code de l'honneur m'interdit de passer à côté d'une vanne.)
Cette semaine, il y avait aussi le dernier Bullshit Bingo :
Avec copine :
Et surprise...
vendredi 20 novembre 2009
Treiber mange des animaux dans la forêt
Le souci c'est que j'ai pas trop d'avis sur la question. A part qu'il faut cesser de légiférer sur n'importe quoi et de lancer des polémiques médiatiques (ou comment le marketing viral a été récupéré par les partis politiques).
Revenons donc à des choses un peu plus primordiales que les problèmes de maltraitance des enfants avec cette vidéo qui eut pu être mignonne si elle n'était empreinte d'une sensation de malaise étrange.
Tout a l'air normal et "so cute" mais en réalité, en la visionnant, votre inconscient enregistrera une série d'anomalies angoissantes :
- qui a appris à ce chiot à faire le grand écart ?
- comment un chat sait-il donner des gifles aussi parfaites ?
- pourquoi ces chiens miaulent-ils ?
- quelle est cette maison/ou qui sont ses occupants qui mettent un genre de tapis de sol Winnie l'ourson pour leur famille de chiens attardés et paralysés du cul ?
[Tiens, Jean-Claude Treiber a été arrêté. Dans le milieu du pure player et des breaking news, c'est l'ébullition. De mon côté du bureau de l'open-space, je regarde des vidéos de chats. Tout va bien.]
Sinon, pour ceux qui s'ennuient en attendant la fin de la semaine, Kek a créé un générateur de Rothko. Il suffit de cliquer sur le tableau. C'est bête et beau à la fois.
[Je cherche toujours un sujet hein mais à ce stade du post, j'ai pas encore trouvé. Je vous tiens au courant si ça vient.]
C'est pas du recyclage, c'est de l'information
Déjà, j'ai fait la plus jolie url du monde qui m'assure un grand avenir au Post :
http://www.slate.fr/story/13271/foot-scandale-maillot-sexe-argent
"Le match de mercredi entre la France et l'Irlande a choqué la plupart des téléspectateurs et téléspectatrices. Dans les maisons, au sein des familles, entre amis, dans un bar et encore ce matin à la machine à café, les sourcils étaient froncés, les fronts plissés, chacun s'interrogeait, le débat était ouvert.
- «Qu'est-ce que t'en penses?
- Moi y'a un truc qui me gêne là-dedans.
- Oui moi aussi. Je crois que ce sont les bandes noires derrière qui me dérangent.
- Non c'est surtout qu'il est beaucoup trop cintré.»
Le choc
Parce que oui, évidemment, ce qui a occupé les téléspectateurs mercredi pendant un match somme toute moyen entre deux équipes moyennes (avec le trio magique: pas de vitesse, pas de stratégie, pas d'acrobatie), c'est cette espèce de moule-pectoraux qu'arboraient les joueurs de l'équipe de France en guise de maillot qu'il doit être bien difficile de tirer. Ce n'était pas la première fois qu'ils le portaient, ils l'avaient étrenné lors du match aller.
Mais quelqu'un s'est-il demandé si les supporters étaient prêts pour un tel changement? D'abord, ce maillot est tellement moulant que les joueurs semblent plus nus que si on les croisait à la sortie de la douche. C'est d'une indécence folle, inouïe. On frôlait l'apparition du carré blanc mercredi à 21h sur la première chaîne. Chaque muscle est non seulement souligné mais amplifié, accentué. (Les footballeurs ont-ils des implants en silicone au niveau des pectoraux?) Le souci étant qu'on finit par se demander s'ils ne se sont pas trompés dans leur commande et si c'est vraiment sérieux de donner des maillots en taille 12 ans à des hommes ayant de toute évidence fini leur croissance.
Ensuite, ledit maillot est bardé de lignes noires qui se croisent dans le dos en un X hautement sexuel et qui a provoqué à la rédaction de Slate un débat de fond: cette croix vous évoque-t-elle plutôt un club de SM gothique ou une milice privée de citoyens?"
Donc la suite sur Slate HERE.
Post plus long devrait suivre dans la journée - si je trouve du sujet avec de l'intérêt dedans.
lundi 16 novembre 2009
Strange life + Jocelyn Quivrin
Mon papier générationnnel donc :
...
Pas de plaisanterie sur la mode graphique de l'année 2000.
J'avais donc assez vite compris qu'on avait un machin à vivre ensemble. Together. C'était même devenu une espèce de running gag avec mes amis. On plaisantait, on en plaisantait mais au fond de moi, je savais bien qu'un jour, le destin ferait naître la possibilité pour notre idylle de s'épanouir sous les feux de Cupidon. (J'ai aussi pensé ça assez longtemps pour Brad Pitt et jusqu'à nouvel ordre, la preuve du contraire n'a pas été apportée, nonobstant le fait que nous soyons chacun "in a relationship" but not together.) Et figurez-vous qu'un dimanche de septembre, il y a de cela de nombreuses années, alors que je sortais de chez moi en pyjama après deux jours de chiale, le visage bouffi, les cheveux gras, je me suis dit "tiens, si j'allais manger au Mac do". Je vais donc au Mac Do de Parmentier. Je prends mon menu sur place. Je m'asseois, je commence à engloutir mon big mac et comme je pleure en même temps, j'écarte mes cheveux et mes larmes avec mes mains pleines de gras. C'est probable que je me sois essuyée sur mon sweat en pensant que de toutes façons, au point où j'en étais dans ma misère existentielle... Quand on se sent comme une poubelle, on se traite comme une poubelle, tous les psys le disent (d'ailleurs c'est sûrement le titre d'un bouquin de Cyrulnik) . Je renifle encore un coup le filet de morvouille qui coulait et je me sens tellement malheureuse de me sentir aussi mallheureuse. (Oui, j'ai énormément d'empathie pour moi-même et me voir malheureuse me rend encore plus triste.) Bref, je relève la tête et là, tel un ange miraculeux, à la table en face de moi, je vois... Jocelyn Quivrin dans toute sa blondeur, en train de manger des frites. Vous ne pouvez pas comprendre ce qui s'est alors passé dans mon cerveau. D'ailleurs moi non plus, des années plus tard, je ne le comprends pas trop. Une conjonction de facteurs je crois. D'abord, j'étais sentimentalement dans un marasme total. Je finis par sortir de chez moi pour me sustanter et je tombe sur lui, lui avec qui je me voyais assez bien pousser un landeau ou prendre un ascenseur, le champ des possibles était vaste, lui donc dans mon mac do, mangeant aussi sur place, et seul. SEUL. Scotché à son téléphone certes mais seul. Et alors j'ai été traversée par ce qui sur le moment me parut être une inspiration divine. Je devais aller lui parler. Le hasard était trop énorme, le scénario était trop romanesque pour que je passe à côté. J'ai un peu hésité mais fichtre, pensai-je, ne suis-je donc pas une femme libre, forte et indépendante ?
Bon... bin je vous le dis tout de go hein : je suis effectivement allée lui parler.
Je ne tiens pas à m'apesantir trop longuement sur cet épisode et ce malgré mon goût certain pour l'auto-mortification.
Je vous dirai juste que c'était lamentable.
Que lui a été parfait mais que pour ma part, j'ai chié dans les grandes largeurs de mon jogging informe. Faut dire que j'étais en très mauvais état. Je lui ai adressé deux phrases à peu près claires avant de tomber dans une bouillie verbale incompréhensible sur la vie et le hasard et la contigence et le nécessaire. Et puis mon corps a dû refusé de poursuivre cette humiliation et ma voix s'est éteinte. Sauf que mon esprit, ce petit traître, était toujours fixé sur son objectif landeau + ascenseur. Du coup, je suis restée plantée devant lui en silence, en me balançant d'une jambe sur l'autre ce qui lui a permis d'observer l'incroyable variété des tâches qui maculaient ledit jogging de déprime. Et cet instant-là a duré longtemps. Longtemps. Longtemps. Suffisamment longtemps pour inquiéter tout individu sain d'esprit. Mais lui a continué à me sourire gentiment tandis que je continuais à faire passer mon poids d'une jambe à l'autre. Et il a attendu patiemment que je me décide à partir.
Et comme c'est le début de la semaine et qu'on n'a pas trop envie de se plomber le moral, vaut mieux finir sur une vidéo d'animaux. Et voilà, ce qui se passe quand on protège trop les espèces animales : (attention, une loutre s'est cachée dans ces images)
PS : et puis voilà, le couple quoi...
lundi 9 novembre 2009
Follasses aventures
Vraiment pas bien du tout.
Et j'ai disparu une semaine entière dans la maladie. La maladie étant un univers à part, régi par ses propres codes.
Attention, disparition :
Donc une semaine de ma vie passée à la trappe.
Ca fait pschiittt.
La semaine suivante, il y a eu la soirée de lancement de kata-sutra.
A ma gauche :
En face :
A droite :
J'ai soigneusement pas pris l'individu en photo pour pas en faire une star du web hein.
Autre jour, autres filles, autre réunion, autre projet.
Et aussi, j'ai été à l'expo Soulages à Beaubourg et ça mériterait un post à part entière.
(Bon, là, c'est surtout genre l'outre-noir ça passe pas du tout avec cette photo pourrave.) En général, j'aime pas trop qu'on se moque de l'art moderne sur le mode populo-démago. Mais c'est vrai que c'est très tentant quand tu vois des gens qui se concentrent devant des tableaux noirs. Parce que là, l'exemple que j'ai mis, ça reste encore narratif. (Si, j'insiste.) Mais après c'était des tableaux qu'avec du noir. Finalement, le mieux c'était la vidéo de Soulages parlant de peinture. J'aime bien les vieux messieurs intelligents.
P.S. : aujourd'hui, au travail, y'a des nouveaux stagiaires qui sont arrivés. Ils sont bizarres : ils sont jeunes et ils rient. En plus, y'a pas seulement la complicité née de leur proximité générationnelle, c'est pire. Ils se connaissent d'avant. Genre ils sont à l'école ensemble. C'est flippant. Ils rient tous les deux en s'échangeant des mails. Ils ont l'air très sarcastique. Je me demandent s'ils parlent de mon double-menton. Moi, c'est le genre de trucs que je faisais quand j'étais stagiaire.
vendredi 6 novembre 2009
"Infans", celui qui ne parle pas et pourtant...
J’ai une grande révélation à vous faire. En réalité on s’en fiche un peu mais Julie F. tient absolument à ce que je partage cette théorie avec le monde. Le Monde. Donc toi, monsieur de l’internet qui représente Le Monde, je vais t’apprendre un truc terrifiant :
les enfants sont de droite.
Ce qui tendrait à prouver que les notions de partage et de solidarité sont complètement artificielles et demandent un réel effort que l’humain produit sur lui-même.
Prenez mon neveu. Bien qu’élevé dans une famille de gauche, voire très à gauche, il pense spontanément comme Nicolas Sarkozy. Ce qui, ceci étant, n’est pas rassurant quant aux capacités cognitives du président. Il se trouve que ma sœur bien-aimée chérie et merveilleusement belle (coucou ma sœur), a toujours tenu à donner la parole aux enfants. Quand j’étais petite, à table, elle me demandait mon avis sur les sujets de société ou politique comme à une adulte. Ce qui était tout à fait louable et eusse pu être intéressant si j’avais été en avance sur mon âge mais il se trouve que non. J’étais pas du tout en avance.[ Enfant idiot, rassure-toi, tout n’est donc pas perdu, au pire tu pourras ouvrir un blog un jour.] A dix ans, je pensais comme une enfant de 10 ans, c’est-à-dire bêtement parce que mon cerveau n’était pas fini et que je ne saisissais pas les enjeux théoriques des débats. Par exemple, j’étais pour le port du foulard à l’école parce que « tout le monde a le droit de choisir ». Grosse niaise + argument foireux.
Bon, et bien mon neveu, il est un peu comme moi au même âge. En plus réactionnaire. Par exemple, il est pour la peine de mort. Et ça ne le gêne pas de dire ça devant sa grand-mère qui a voté Mitterrand en 1981.
Pire, il est pour l’incarcération des mineurs. En fait, il est pour que des enfants de son âge (à l’époque 12 ans) aillent en taule. C’est normal.
Il est aussi pour la suppression des allocations familiales pour les parents défaillants.
Parler politique avec lui, c’est un délice.
Mais en cela, mon neveu n’est pas extraordinaire. (Heureusement, il a d’autres qualités qui le rendent totalement merveilleux à mes yeux. Si tu me lis un jour, mon neveu, sache que oui, tu es bourré de qualités et que même sûrement, plus tard, on regrettera tes discours sarkozystes parce que ça animait bien les repas de famille.) En l’occurrence, il est comme tous les enfants. Jamais, au grand jamais, un enfant ne prête spontanément sa pelle à un autre enfant. Ne rêvez pas. Son instinct le poussera plutôt à garder sa pelle et à fortement s’intéresser à celle du voisin si elle est plus belle (et à lui prendre s’il est plus petit). S’il prête sa pelle c’est soit parce que ses parents lui disent « prête-lui » soit parce que cette petite saloperie calculatrice feint de le faire naturellement (toujours sous les cris émerveillés des parents devant tant d’altruisme) mais en réalité il n’agit ainsi que pour tirer profit de l’admiration des adultes. Il ne prête pas parce que prêter lui parait naturel (et je vous parle même pas de donner). Il prête parce qu’il espère en retirer un bénéfice quelconque, ce gros pervers polymorphe. (Non, j’ai pas peur des recherches Google, je les regarde plus. Et puis, même les pédophiles ont le droit de profiter de ces quelques réflexions. Pédophile, cultive-toi donc un peu avant de repartir chercher du porno.)
En outre, les gamins ont un rapport pervers au fric. Moi, petite, j’aimais l’argent pour l’argent. J’aimais pas le dépenser. Je gardais jalousement les pièces de mon argent de poche, je thésaurisais un max. (C’était avant de découvrir que l’argent pouvait se transformer en vêtements.) Et parfois j’ouvrais ma tirelire et je contemplais amoureusement mes sous. Mes sous à moi. Si Picsou est tellement apprécié par les mômes, c’est simplement parce qu’ils se reconnaissent lui. Personne ne se reconnait dans cet abruti de Donald avec ses valeurs de gros con toujours fauché.
N.B : Mais attention, on ne se méprend pas. Je ne suis pas en train de dire « Va te pendre Rousseau et tes idées à la con sur l’état de nature ». Pour Rousseau, l’état de nature prend fin avec l’apparition de la propriété privée. Précisément, l’enfant ce n’est pas du tout de l’homme à l’état de nature.
P.S. : je sais, c'est pas vraiment un post de vendredi.
lundi 2 novembre 2009
Bah rien quoi...
Oui ça n'a rien aucun intérêt à part être mignon et c'est déjà pas mal.
Sinon, j'avais ça comme photo, le déguisement de Brad Pitt à Halloween mais ça n'a pas non plus un intérêt fou...