Cloîtrée chez moi pour des raisons de travail excessif, je me suis accordée une pause pour regarder le nouveau programme de TF1.
Quand TF1 se lance dans la série quotidienne pour remplir la case de 17h30, entre les Frères Scott et la Star'ac, on peut raisonnablement craindre le pire. Comme une invasion de Mimie Mathy déferlant sur le monde pour distribuer des pâquerettes parce que "la vie ne vaut rien mais rien ne vaut la vie". Mais en définitive, le résultat n'est pas aussi atroce qu'on le pensait. C'est presque regardable et comparativement à JoséphineAngegardien on est au top de la modernité scénaristique et visuelle. Rendez-vous compte, dès le premier épisode on nous a balancé du split screen.
Evidemment, ça ressemble beaucoup beaucoup à une resucée de Ugly Betty mais sur-adapté aux ménagères de moins de 50 ans. Les mecs, pris d'un accès de créativité, ont dû se dire "tiens, et si on faisait de notre cible publicitaire l'héroïne du programme qu'elle regarde". Dans les points communs les plus frappants, citons :
I / le choc de deux univers qui n'aurait pas dû se rencontrer "selon le vilain ordre établi". Une chicana moche dans un mag de mode VS une femme au foyer dans une entreprise de pub. Soit de gentilles femmes animées par de vraies valeurs et marginalisées par de vilains collègues assoiffés de pouvoir
II/ les locaux de l'entreprise.
III/la plupart des personnages.
Ouais, ça fait beaucoup de ressemblances mais rassurez-vous ils n'ont pas pompé le côté telenovelas déjanté de Ugly Betty. Le grand n'importe quoi, l'excès de tout, le jeu des caricatures qui font tout le charme d'Ugly Betty.
Attention, sous-classement du III.
3°) La jeune salope fashion qui veut réussir. Anciennement Amanda (j'adôre Amanda) en France ils l'ont appelée, de manière absolument incompréhensible, du doux nom d'Audrey.
4°) Ok, on n'a pas encore de Christina, la bonne copine de Betty qui l'aide à survivre dans l'univers hostile de l'entreprise. Mais ça va venir - je vous le parie.
5°) une cellule familiale soudée malgré un gros coup dur. Dans Betty, la mort de la mère. Dans Seconde Chance, le mari/père qui se casse.
Bref, du vu, du déjà-vu mais du pas trop mal fait. Mise à part deux éléments... Attention teasing...
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