dimanche 12 juillet 2009

Last days

Je lève tout de suite un putain de malentendu. D'ailleurs non, c'est même pas un malentendu parce que pour qu'il y ait malentendu, il faut être deux, or nous ne sommes pas deux les enfants. Alors non, je ne suis pas en vacances, en fait je me livre à mon activité favorite : travailler pour ne pas être payée. Un art de vivre. Une philosophie. Un sacerdoce. Une belle enculade. Sachez quand même que j'attends encore les sous d'un travail que j'évoquais là-bas (là-bas, en fait, c'est ici mais c'était pour marquer la distance temporelle et non géographique) du temps où on me faisait prendre le train pour prendre le train - en même temps, présenté comme ça j'eusse dû me douter que c'était une arnaque.
Bref.
Ce soir, mon boîtier Free pour la télé ne fonctionne pas. (Ce qui n'est pas du tout logique puisque c'est celui de l'internet que je shoote trois fois par jour.) Bref, comme je suis convaincue que des messieurs de Free lisent mon blog, je leur demande poliment : qu'est-ce qu'il faut faire ? Auriez-vous l'obligeance de m'envoyer par colis une nouvelle boiboite ? Merci d'avance.
Bref.
Je travaille d'arrache main (nein, je n'écris pas mes articles avec mes pieds). Et qui plus est, cette semaine était ma dernière semaine à le travail qui m'a permis de manger des tortellinis pendant 3 ans et demi. Merci l'Education Nationale, Thanks Leader Price.

Comment s'est passé ce dernier jour ? s'interroge fiévreusement la France entière qui, grâce à un élégant système d'imposition, m'a grassement payé mes trois ans et demis de tortellinis. Comme ça.

8h00 : je suis encore chez moi. Je m'en fous, je suis libre, ils peuvent pas me virer le dernier jour si / puisque je suis en retard. Feel free. Et puis, je suis tellement bien dans mon lit... J'ai rêvé que je devais interviewer Etienne Mougeotte. Mais j'étais en gros stress parce que c'était une itw avec une dizaine de journalistes politiques triés sur le volet, genre entretien du 14 juillet avec le chef de l'Etat. J'étais clairement en situation d'imposture. Michèle Cotta et Apathie étaient dans un escalier en train de plaisanter tranquilles avant qu'on nous fasse entrer. Je jette un discret coup d'oeil à la fiche que Cotta tient à la main et là, stupeur, ses questions sont complètement merdiques, ras des pâquerettes. ce qui implique que les miennes sont éminemment pertinentes ET impertinentes. Conclusion facile : je quitte le lycée et j'ai trop la confiance pour l'année prochaine.

8h12 : Je me lève d'un bond. Non mais là quand même ça le fait pas, y'a tous les nouveaux élèves qui vont défiler aujourd'hui au lycée, il faut que je sois là pour les accueillir. *saloperie de conscience professionnelle*

9h : arrivée au travail. Je m'arrête devant la porte d'entrée. Séquence émotion.

9h08 : je virevolte dans l'intendance comme si j'étais une petite fleur des bois, les bras en arrondis au-dessus de ma tête. Je suis légère, tellement légère. Je fais des sauts qui me maintiennent pendant plusieurs secondes en l'air. Non, encore mieux, je fais des sauts qui suspendent le temps.

10h : J'ai fini d'archiver tous les dossiers de l'année. TOUT VA BIEN, tout est en ordre. Je m'attaque au nettoyage de l'ordinateur - les posts du vendredi ayant été rédigés depuis mon lieu de travail.

10h02 : mon chef me demande de faire des étiquettes avec le noms des élèves de l'année prochaine. Je me tourne vers lui et le fixe d'un oeil résolument vitreux. Il me regarde aussi. J'attends. Rien ne se passe. Il me répète sa demande. Je mesure le vide entre lui et moi. Il n'a toujours pas l'air de comprendre. Outre que "faire les étiquettes" est la chose la plus chiante de toute l'année scolaire, il n'a pas l'air de piger que les-élèves-de-l'année-prochaine, ça ne me regarde pas. Ca, c'est du boulot de pré-rentrée, or je ne ferai pas la pré-rentrée donc non parce qu'à partir de 16h aujourd'hui, je serai libre.

11h21 : j'attrape d'une main ferme le tube de colle UHU, je m'enduis la paume des mains et je les pose contre le mur d'entrée du bureau du CPE. Après mûre réflexion, je ne peux pas arrêter ce travail sinon je vais mourir - de faim, de soif, de froid en hiver - en plus EDF veut une augmentation de 20% du prix de l'énergie est-ce que c'est vraiment le moment de quitter mon taff ?

12h : je fais des recherches sur Google manitou pour avoir une estimation du temps que ça prend pour finir totalement marginalisée sous un pont. [Sous ce pont, je croiserai une femme hirsute à l'air hagard qui m'aggripera le bras pour me dire : "non mais moi je ne suis pas SDF hein, j'ai un appartement rue de Cléry, il est à moi."]

15h45 : je dis aurevoir à tous mes anciens collègues. Je suis mal à l'aise. Ils sont dans la galerie et agitent leurs mains. J'ai l'impression de les abandonner.

16h02 : Je me sens très précisément dans cet état-là :


Sauf qu'en fait je marchais seule dans la rue mais c'est l'état d'esprit qui compte.

Mais avant, j'ai fait le tour de l'établissement pour dire aurevoir aux concepts matérialisés :

Aurevoir le travail



Mais surtout aurevoir la galerie que je traversais pour me rendre à...



la machine à café. Aurevoir toi, je t'ai aimé comme personne ne l'avait jamais fait.



Et aurevoir la barrière où je posais mon cul pour boire ledit café et fumer une clope et téléphoner à des amis pour dire du mal de mon chef.



Je pourrais dire aurevoir la cour mais j'y allais jamais.



BREF AUREVOIR L'EDUCATION NATIONALE



Mais avant ces adieux définitifs, reste à redire une dernière fois du mal de mon supérieur hiérarchique.

Mon chef c'était typiquement le mec qui se dit de gauche mais :
- qui ne peut pas s'empêcher de répéter à tous les noirs qu'il croise combien il adôôre l'Afrique (parce qu'un noir il peut pas être vraiment français, ce qui posait quelques problèmes de communication avec nos élèves noirs qui étaient nés dans le 93). Pour l'anecdote, au début nous avions un noir dans le personnel, le monsieur de la loge. Le chef a jugé de très bon goût de l'appeler "oncle Bens" pendant deux ans. Et puis, est arrivé un second noir. Là, c'était la panique. Quelle blague allait trouver le chef pour être certain de nouer une vraie complicité avec ce noir ? (Oui, parce qu'il est persuadé que le monsieur de la loge était ravi de son surnom.) Il lui a fallu deux jours. Et un matin il est arrivé trépignant d'impatience devant son bon mot, il a attendu l'homme de ménage pour pouvoir lui crier "hey, salut SAV !!" et il s'est retourné vers moi pour me dire "HAHAH, SAV... C'est vrai hein ? Il ressemble beaucoup à Omar hein ?" Bien entendu, la personne en question ne présente aucune ressemblance avec Omar à part sa couleur de peau.
- qui trouve que les femmes sont des êtres d'un romantisme charmant sauf quand elles ont leurs règles ou la ménopause "la prof d'histoire-géo je la trouve un peu agressive avec moi en ce moment... mais bon les femmes de cet âge on sait ce qui les travaille..."
- que les juives sont quand même très envahissantes "tu trouves pas que cette mère d'élève est dans la redondance de l'expression de son judaïsme vis-à-vis de sa fille ?"
- qu'il aimerait bien une petite asiatique comme infirmière pour ses vieux jours parce qu'elles sont douces comme des poupées (phrase prononcée telle quelle)
- que les noires ont quand même de belles formes (il parlait de nos élèves) mais que c'était dommage qu'en général elles soient aussi vulgaires. (Contrairement aux asiatiques qui sont tellement gracieuses mais plus plates.)

Evidemment, je le haïssais. La première année je vomissais toutes les semaines. Ensuite, je suis entrée dans une guerre psychologique avec lui qui consistait à ne plus lui parler, y compris quand il me posait une question directe.
Je n'ai jamais de ma vie détesté quelqu'un avec une telle force sur une aussi longue période.
Vous allez me dire que c'est assez anodin, ça arrive partout. A une différence près. Le problème étant notre configuration de travail :


Le siège le plus haut étant le sien et le plus petit à côté, près de l'ordi, le mien, vous saisissez toute la gageure que représentait un refus total de communication de plusieurs mois. Notre collaboration était lamentable dans la mesure où un élève entrant dans le bureau pour poser une question obtenait une réponse simultanée et opposée de la part des deux fauteuils. Au bout d'un moment, le chef a fini par abandonner et s'est mis à déserter le bureau dès qu'il m'y voyait.


L'ampleur du problème vue sous un autre angle. (Et le fameux tiroir roulant objet de guerre permanente.)

La bête.
Je nourissais donc une haine viscérale et un dégoût physique pour lui. D'après cette photo, on ne comprend pas forcément. Mais ça, c'est ce que voyait la plupart des gens. Mais moi, j'étais obsédée, je scotchais systématiquement sur le détail qui me hérissait. En l'occurence, le jour de cette photo sur ça :


SA MANIERE DE METTRE SES JAMBES suffisait à me donner l'impulsion de lui agrafer l'artère fémorale. (Non, personnellement je ne me définis pas comme un être psychorigide, du tout.)


Sans parler des mouvements de ses mains.

Bilan : Penser que je ne reverrai jamais cet être infâme suffit à éclipser mes craintes de finir sous un pont à me ronger les ongles des doigts de pieds pour me nourrir.

PS : et Margaux, mon élève préférée, a eu son bac exactement le jour de mon départ et j'ai failli pleurer.

35 commentaires:

Julie F. a dit…

Titiou, je te kiffe grave.

Matt a dit…

Hahahahahaha

Merde. Et moi qui pensais être le seul fou capable de détester des fais et gestes anodins qui ne semblent vouloir de mal a personne...

J'ai adoré lire ce post à 1h46 AM... hilarant, j'adore ce que tu écris.

N'arrête pas

-M

Anonyme a dit…

jolie chemise, ton ami
Inge

Anonyme a dit…

Hello Titiou (diminutif?)

Donc c'est fait tu es en vacances now!!!! Fini la position sexy de ton petit chef, je suis sûr que dans quelques temps tu sera nostalgique de ce temps là (mouarf mouarf)
Donc maintenant tu es en quête de nouvelles aventures( job,enfin de koi te nourrir).
Et puis tu n'ira pas dormir sous un pont, j'habite pas loin d'un Leader et d'un Ed. Je te ferai une place et puis finalement la misère c'est tjrs mieux dans le Sud et j'y suis, pas dans la misère (koi ke) mais dans le Sud.
Des Bises :o*

Anonymous is my name !!!!!

Ps:c'est toi qui écris pour Slate?

matiu a dit…

Le PS est trop mimi: on dirait une "vrai" de l'Educ Nat: j'en connais qui pleurent tous les ans depuis 10 ans, quand leurs élèves préféré(e)s ont le bac...
En tout cas bon courage pour la suite, et évite les cons "première classe" comme ton chef, là...

Michael a dit…

Ça me donne envie de chialer tout ça... Envie énormément renforcée par cette vidéo de Dawson dont j'ai du mettre deux ans à me remettre la première fois...

C.N.P. a dit…

Compagnie Nationale des Ponts
4 rue de la Noyade
75000 Paris

A l'intention de G&G

Madame, nous avons eu vent d'une envie de votre part d'obtenir une location sous un de nos ponts, sachez que c'est actuellelemnt impossible, car d'une part, il vous faudrait verser une caution que de toute évidence il vous est à l'heure actuelle impossible de fournir! De plus, sachez que je suis le cousin de l'oncle de la belle soeur de votre ancien patron et c'est un ami personnel, oui, il a de grandes qualités, et nous avons de nombreux points communs, nous vénérons Michel Leeb et J. M. Bigard, les plus grands comiques de tous les temps, nous avons votés 53% parce que les gonzesses au pouvoir si ça a ses règles, ça va entâcher la France entière notre beau pays qui est non pas le votre, mais bien le notre, nous, les gens comme il faut, les responsables, nous aimons les étrangers du coup nous les traitons comme nos propres femmes!

Nous sommes malgré tout à votre service, si vous avez des questions n'hésitez pas. Veuillez agréer nos salutions distinguées.

C.N.P.

Anonyme a dit…

Ben, tu vois j'ai trouvé ça, beau, émouvant, drole, mélancolique, avec ce sentiement de peur qui rôde, et puis tout est là , tout est dit, c'est tout toi en fait, tout ce que tes lecteurs aiment, tout ce qu'on attend à chacun de tes articles!

Merci

Collectif G&G a dit…

Collectif G&G

La proposition d'envoi tient toujours, elle teindra tant que nous existerons! N'oubliez jamais celà! Nous somme là pour aider des gens comme vous, ceux qui travaillent pour Rien, uniquement pour assouvir leur passion.

A très bientôt

piedo a dit…

Un superbe post. Vraiment. Y a tout dedans.

Et cette haine viscérale m'a rappelé que, trois mois en arrière, j'en étais là avec la vieille fille bientôt morte, insupportable de tics et de manies, mollasse, geignarde, pleurnicheuse et chiante à mourir, avec qui je partageais un bureau.

Merci de m'avoir déculpabilisé : si j'ai entamé une guerre des tranchées avec elle, c'était donc bien de sa faute.

Ouf.

Margaux a dit…

trèès bon article ! :)

mais où vas-tu travailler maintenant ?

signé une autre margaux.

yacine_ a dit…

Félicitations. Et donc tu fais quoi l'année prochaine ?

Cléo de 5 à 19h00 a dit…

Ben oui tu fais quoi, on se posent tous la question!?

Stan a dit…

J'espère rire autant avec ton futur job.

Perdita a dit…

Je dis "Mademoiselle Titiou". Sérieux je crois que pendant un millième de seconde j'ai eu des visions de moi rentrant comme une balle dans le bureau de Caligula pour lui rouler frénétiquement une bonne grosse pelle, genre "t'es un mec formidable, j'en ai vu un pire, t'es mon préféré"... Puis je me suis souvenue que ton calvaire avait prit fin, que t'irais plus à la Taule, que tu verrais plus l'autre furoncle... Mais que moi, j'allais continuer à subir. Du coup cette histoire de pelle me file la nausée, mais toi t'es mon héroïne.

wluce0 a dit…

Je n'ai jamais rien lu d'aussi triste.

Arno Fresh a dit…

Sinon, (pour de vrai, là) aussi pourri que soit ce monde pour les littéraires et autres professions qui ne génèrent pas directement d'énormes quantités d'Euros (même en actions ou avoirs), 'm'est d'avis (je hais cette formulation) que ton talent te mènera quelque part.
Et assez vite.
Dans le cas contraire, je prendrai ça comme le signe définitif de la perte de l'humanité.
Minimum

Ariel a dit…

D'accord avec Arno, Je n'aime pas m'exprimer ici, mais Titiou doit s'accrocher de toutes ses forces, multiplier ses tentatives, ses demandes pour enfin trouver un job à sa hauteur, parce que son talent est indéniable.

Un lecteur muet

Charisma a dit…

Eu égard du fait que le talent de Titiou ne se révèle pleinement que dans les textes de ce genre, j'espère sincèrement que l'année prochaine Titiou se trouvera un boulot encore plus nase et avec un salaire encore plus bas.

Là je n'ai pas d'idée, mais je suis sûr que ça doit exister.

wluce0 a dit…

lol ton blog Seduction concrète, comme on dirait en anglais : «you made my day»

Ariel a dit…

Titiou est tout aussi talentueuse dans ces articles pour Slate ou Brain!

J'espère sincèrement qu'elle trouvera un métier autour du journalisme, seriez vous jalouse d'elle Madame seduction Concrète!;)

Moi j'ai confiance. Elle finira par trouver!

Anonyme a dit…

Moi ce que je trouve terrible aussi, c'est lorsque tu ne réponds pas aux coms!

Parce qu'on se dit que tu vas mal, et on a pas envie tu vois!

Bisou

laurent a dit…

Ouha, le calvaire.
Détester qqn et vivre à 5 cm de lui.
Ok gagner de l'argent c'est bien, mais rien ne justifie un tel sacrifice psychologique !

Anonyme a dit…

Titiou

Faudrait voir de bosser une,et que tu alimente un peu ce blog. Le week-end de 4jrs est fini, fini les grasses mat et la glandouille.
Mes journées sont plus cool quand je te li.
Tu es mon baume au coeur, mon marchmalow, mon Southern Confort, mon foie gras au pommes, mon russe( le gâteau, pas le poivrot) que du bonheur ;o)
Des bises

Anonymous is my name.

Damien a dit…

Noooooon, mais oncle ben's et tout le reste c'est juste pour l'effet, s'il te plait dis que c'est pour l'effet

Nenelle a dit…

Yo meuf,

Je pense savoir à quoi tu fais allusion quand tu parles de prendre le train pour prendre le train... tu dis qu'ils ne t'ont toujours pas payé ?! WHAT THE FUCK ?! Tain demain je vais demander ce qu'il en est et ruer dans les brancards si c'est vraiment ça... putain de bordel de zut.

Biz.

nOunOurs a dit…

Maintenant nous allons pouvoir critiquer l'Education Nationale =)

Et sinon tu es comme moi (encore... serai-je...ton FOU ?!). Quand on aime pas une personne le MOINDRE de ces gestes peut devenir un appel au meurtre ou au sacrifice rituel.
"P****** mais quand il fait ça là! J'ai envie de le frapper avec une pelle!"

Aymeric a dit…

Travailler aussi près de qqn d'autant haï, je ne sais pas si je pourrais...

Peut-être dans quelques années y aura-t'il un denouement façon "La jeune fille et la mort" de polanski...

Aust a dit…

Si triste et si joyeux en même temps.
Mais comment fait tu ma chère Titiou pour jouer de nos émotions avec une telle maestria?

Chapeau bas, avec espoir que tu trouveras un travail au moins plus amusant.

Anonyme a dit…

Bonnes vacances à vous Madame, ou bon travail!

Eloigné de toute connection, je peux dire que votre blog me manquera...

Arno Fresh a dit…

N'oublie pas de dormir et de manger gras quand même

Bob a dit…

@ séduction concrète : oh oui, oh oui, je veut que tu m'apprenne comment draguer les filles, je suis prêt à te donner tout mes sous. Ca peut marcher sur Titiou tu pense ?

Lucie a dit…

Titiou
t'es sacrément balaise quand même de l'avoir supporter autant de temps! même si alimentaire comme taf, je sais pas comment t'as fait pour ne pas l'avoir assassiner au bout de 4 mois.
T'as une bonne résistance psycho, t'es bonne pour l'Afghanistan ^^

Neko a dit…

holà todos,

j'arrive un peu tard pour les com, tant pis, j'ai pas pris le temps de tous les lire sorry...

Je ne peux m'empêcher de compatir avec ce que tu dis, parce que je suis moi même dans une situation quasi identique. En effet je bosse avec une vieille peau de 70 balais qui me harcèle à longueur de journée pour savoir combien de sousous j'ai fait rentrer dans la boîboîte, parfois en mangeant un sandwich dégueulasse et en faisant des miettes de jambon sur la micro table qui me sert de bureau.

Bref, je suis pas là pour me plaindre, juste pour dire que tout ça est bien écrit et très drôle, et que je lis pas les blogs d'habitude parce que je trouve ça chiant. Comme quoi il y a des exceptions...

tcho

The Célinette a dit…

Mais il avait l'air charmant ce boss. Je me demande toujours comment on peut réunir autant de crétinerie dans un seul homme.
Bon je m'arrête là, ayant des origines sémites, je ne voudrai pas devenir envahissante ;)