mardi 19 mai 2009

et Paris inventa le squat


On va faire comme si on était dimanche, comme si j'avais pas eu besoin de faire une nuit de plus de 4heures hier. Dans la série des vieux amis... Bah je mets pas son nom parce qu'il fait partie de mes amis qui veulent pas que je leur pourrisse leur référencement google avec mon blog. Et plus précisément, il rentre dans la catégorie de mes amis qui se méfient d'internet de loin. J'ai des amis qui sont très forts en contrôle de leur image "virtuelle" et d'autres qui par méfiance préfèrent juste s'en tenir éloignés. On n'approfondit pas cette subtile dichotomie parce qu'on est à la bourre alors on avance les enfants.


J'ai aussi un rédac-chef qui a bien saisi la tessiture de mes talents et m'a envoyée chroniquer cette "exposition"... Ne vous inquiétez pas, je mettrai évidemment un lien quand j'aurai réussi à dire quelque chose de xx milliers de caractères sur ce sujet fascinant des problèmes de chiottes à travers le monde. 



Je ne sais plus ce que racontait Ondine à ce moment-là mais j'espère que c'était pas un panorama de sa vie.



Une blogueuse et un fluokid... Non, Eric n'a pas peur des gens, Eric ne pense pas que les gens veulent l'entraîner dans une maison de pain d'épices pour le dévorer tout cru. Eric n'a pas du tout le regard du mec qui attend que la gestapo lui mette la main dessus. Eric ne porte pas écrit sur le front "C'est moi, j'avoue tout, je suis coupable". En vrai, Eric était précisément en train d'espionner nos voisins de la table d'à côté avec une discrétion qui ferait passer Markus Wolf et Mata Hari pour de grosses tapettes. 



Merci Francesca de savoir saisir la seconde précise où tous les rouages qui forment ma sur-puissance intellectuelle se mettent en marche. Au passage, on notera que je suis une très bonne copine, fortement investie dans les histoires que raconte Ondine.



Cette semaine, Paris capitale des lumières avait décidé de renouveler sa vie nocturne version berlinoise en inventant un truc complètement dingue que je propose témérairement de nommer "le squat".



Evidemment, un tel renouvellement du monde de la nuit se fait au détriment de toutes les consignes de sécurité. Mais bon... aucune raison de craindre un incendie n'est-ce pas... 



Surtout avec un escalier aussi facile d'accès en cas en d'évacuation...
(En regardant cette photo, je me demande encore si cette vodka était frelatée ou pas.) 







Ondine introduit un peu de glamour avant qu'on périsse tous dans les flammes de l'enfer.



Deuxième touche de glamour dans cet univers de drogue, de vodka et d'incendies potentiels.



Non mais vraiment, regardez bien l'état de ces jeunes mâles, qui pourrait penser une seconde qu'ils ne sont pas en pleine possession de leurs moyens, aptes à éviter de laisser traîner un mégot mal éteint près d'un bout de rideau inflammable ? 



Ondine reste songeuse face à tout ça et s'interroge sur la capacité des hommes à feindre d'oublier la précarité de leur existence en se démontant méchamment la tête.

11 commentaires:

Arno Fresh a dit…

C'est bien quand tu es décousue comme ça.
Expo/cabinets, café-bar /copains copines, squat-fêtes/pantalons sur les chevilles. (A noter que les deux derniers mâles capturés ne s'inquiéteraient visiblement pas de savoir où se cacher - ce qui n'a rien à voir avec leur sensibilité aux consignes basiques de sécurité dans les lieux clos)

titiou lecoq a dit…

Merci Arno !
Pour l'anecdote, après que j'ai pris la photo, une pote à eux m'a filé leurs noms et prénoms "pour facebook demain".

Zora a dit…

Menteuse. Toi aussi tu regardais les voisins de table...

laurent a dit…

Mais que font les deux mecs en vrai ? (qqch à voir avec trader de l'amour ?)

titiou lecoq a dit…

Si j'ai bien compris le but de la manoeuvre, ils se mettaient à poils en espérant que leurs homologues féminines allaient faire de même. Le résultat fut juste une paire de nichons exhibés quelques secondes.

laurent a dit…

Moi qui pensait que les mecs de l'underground, participants à des squat qui plus est, était toujours à la recherche de la performance artistique. En fait se sont des mecs comme les autres.

Lulu a dit…

Titiou, tu te plantes complètement, ces 2 gars s'apprêtent en fait à réaliser ce qu'on appelle dans le milieu un "graffiti fécal".
Ca se voit, non ?

Lulu a dit…

NB : Il est fort probable que cette plaisanterie d'un gout douteux ne fasse rire que moi. Je m'en excuse.

Arno Fresh a dit…

Mon ami Jay de BKRW a une règle d'or : il ne poke pas le premier soir

jerome a dit…

tu es allé à rue de la harpe ???
C'était kan la soirée ?

titiou lecoq a dit…

Ca devait être il y a un mois. C'est facile à retrouver, c'était la veille du jour où j'ai posté ces photos.
Pourquoi c'est si étonnant ?